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Loi sécurité : Nous habitants des quartiers populaires, interpellons vivement les politiciens élus, "issus de" nos quartiers et les candidats aux législatives

par A . Dadi 14 Février 2017, 18:27 INFOS LOCALES VENISSIEUX INFOS NATIONALES

L’État de droit ne doit pas laisser place à un État policier.

 

Nous habitants des quartiers populaires et indépendants de toutes logiques partisanes, nous prenons à témoin la population , que nous interpellons vivement par cet écrit les politiciens élus, membres de partis, "issus de" nos quartiers et les candidats aux législatives, pour vénissieux  : 

M.Yves Blein / Parti socialiste (PS), Député de la 14 ème circonscription,maire de Feyzin, candidat aux législatives. Mme Michèle Picard / Parti Communiste (PCF) , Maire de Vénissieux, candidates aux législatives. M.Maurice Iacovella / Union Des Démocrate (U.D.I (centre droit)), candidat aux législatives. Doriane Corsale / Les Républicains (LR), Conseillère métropolitaine, candidate aux législatives. M.Lotfi Benkhelifa / Parti Socialiste (PS), Conseiller municipale d'opposition. M.Idir Boumertit / Parti de Gauche (PG) majorité municipale, Adjoint au maire. M.Bayrem Braiki Parti Communiste (PCF) majorité municipale, Adjoint au maire.Mme Houria Taguine Union Des Démocrate (U.D.I (centre droit)), Conseillére municipale d'opposition. M.Djil Ben Mabrouk / société civile) majorité municipale, Adjoint au maire.  M.Abdelhak Fadly / Parti de gauche (PCF), majorité municipale, Adjoint au maire.  M.Hamdiatou Ndiaye / Parti de Gauche (PG), majorité municipale, Adjoint au maire. Mme Nadia Chikh / Parti Radical de Gauche (PRG ), majorité municipale, Conseillère municipale  ...

... sur un fait politique grave, l'adoption (en 1ere lecture / le 06/02/2017) de la loi relative à la sécurité publique, qui a été approuvé par une quinzaine de députés ( PS, LR et FN) et l'abstention et non pas le vote contre du Parti du Front de gauche (PCF, PG..) !

Le début de l'examen de ce projet de loi commence ce mardi 14 février 2017.

Nous demandons à ces élus politiques locaux de prendre publiquement, officiellement ( en dehors de petits commentaires sur réseaux sociaux "symboliques" et qui ne font paraître qu'un semblant de positionnement mais par voie de presse, mobilisations publiques) une position contre cette loi, qui est inacceptable pour tous véritables démocrates.

Mais aussi et surtout, parce que nous avons conscience qu'il peut y avoir dérive par le fait de ce nouveau cadre de loi, si il est définitivement  adopté tel quel.


Nous leur demandons d'arrêter de continuer à faire ce silence politique "complice", face à ce qui pourrait être le début d'une dérive plus que sécuritaire dans notre pays, visant particulièrement dans un non-dit les quartiers populaires.


Il y a urgence ! nous leur demandons de ne plus se taire ou de ne plus communiqué si cela en a été le cas, plus que timidement, pour ne pas dire pas grand-chose, sur ce fait grave qu'est l'adoption d'une telle loi dans un tel contexte politique, sociétal violent.

Loi sécurité : Nous habitants des quartiers populaires, interpellons vivement les politiciens élus, "issus de" nos quartiers et les candidats aux législatives

 

Alors que ce projet de loi a reçu des très fortes critiques, alertes du danger potentiel qu'elle pourrait représenter par l'ordre des avocats de Paris et la Conférence des bâtonniers(1), se mobilisant " contre les dérapages sécuritaires" (...) " concernant une des mesures phares de ce projet de loi " .

 

Celle de l’usage "...des armes par les forces de police" qui seront " alignées sur certaines dispositions très spécifiques concernant les gendarmes et codifiées au code de la sécurité intérieure" et dont ces derniers ( gendarmes) rappelons le c'est important, sont dépendants du ministère de la défense.


La LDH ( Ligue des droits de l'Homme ), elle avait demandé ni plus ni moins que les députés rejettent cette loi qui «autorise les forces de l'ordre à ouvrir le feu dans des conditions qui vont augmenter le risque de bavure».


Le syndicat de la magistrature (2)  a quant à lui publier une lettre ouverte et dont a fait communiquer aux députés le 6 février 2017, avant la séance de vote de projet de loi dangereux.


Tous s'opposaient à l'élargissement pour les policiers, des conditions d’usage des armes qui pourraient permettre selon eux d'aller au-delà de la légitime défense.

Point de vue juste, objectif, alors que déjà dans "...l'état actuel des choses les poursuites contre des policiers ayant fait usage de leurs armes restent exceptionnelles et sont appréciées "in concreto".(3)

Nous pourrions continuer encore comme cela dans la liste des griefs plus que justifiés qui ont été fait, ceux de dignes démocrates qui sont attachés à un véritable État de droit dans une République qui se dit démocratique.


Il n'a été rien de cela de vos différents partis madame, messieurs, les candidats aux législatives et vous aussi mesdames, messieurs "issus de" nos quartiers populaires.


Nous prenons parti pour et contre aucun d'entre vous, par cette interpellation publique, car il ne s'agit plus là de la politique politicienne partisane, d'etre pour ou contre le candidat que vous soutenez à la présidentielle : BHamon, EMacron, FFillon, JL. Mélenchon, YJadot...


Ce débat est au-dessus de tout cela, nous pensons à la population de nos quartiers populaires, à nos semblables qui y vivent .


Nous espérons que ce message soit entendu comme il se doit, celui d'une alerte d'humanistes vigilants face à une dérive dangereuse.

L’État de droit ne doit pas laisser place à un État policier.

 

Nous habitants ou amis des quartiers populaires, nous appelons les habitants des quartiers à nous rejoindre pour quo-signé cet alerte

 

Arar Dadi 

              

Kader Dahmani

 

Rachid Ziani   

                         

Arbi rezguy Ancien marcheur de 1983

 

Hermitt Clara   

                        

Daghdich said

 

Lackdar Marif    

                      

Attalah Djamel Ancien marcheur de 1983

 

Maalaoui Abdelkader   

           

Messai Mohamed

 

Youssef Zoughlami  

               

Neka Mehdi

 

Benamar Kamela    

               

Khemar Abdelmalik

 

Mokoko Péguy 

                       

Zorgani Martine

 

Hachefa Doulfikhar 

                

Berraiana Badrelddine

 

Dahmani Nadia   

                   

Senouci Zoher 

 

Fatiha Hadidi  

                         

Kebaier Brahim

 

Sghaier Saba  

                        

Hermann Meva'a

 

Nora Hassani    

                     

Khemar Maamar

 

Zoghlami Youssef 

                  

Bensaid Kader

 

Fareh Ltaief Karima 

              

Gaillard Gilles

 

Dhid Souad    

                          

Kebbab Abdelaziz

 

Rheda Belala    

                       

Ould Kaci Aghilas

 

Dib Habiba 

                             

Farid Nasri

 

Youssef Halouani  

                 

Najète Choukri

 

Keddad Mohamed  

                  

Haddouche Ali

 

Rahmani Saba  

                       

Fatou Meite     

 

Gwen Gautier 

 

Nassim Mellah

 

Hraki Louisa

 

Sabil ziani

 

Youssef Mamdi

 

Madani Marzuk

 

Christine desfossez

 

Kader Youssoufa

 

Sheira ghadar

 

Lazli Sarah

 

Gerome Gonthier-Vessella

 

Linda Mendy

 

L'association Cultures Solidaires

 

Lafi Akim
 
 
Bebeto rodriguez
 
 
Gueugnon Karim
 
 
Touil Mohamed
 
 
Nathalie Garnier
 
Vo Joseph
 
Souvannavong Khov
 
Senouci Amar
 
Hammia Zohra
 
Patrick Henry Marcheur 1983 
 
 Mouchmouche Khaled   
 
Hamed Karim        

 

 

LETTRE OUVERTE DU SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE DU 14 / 02 / 2017 :

Loi sécurité : Nous habitants des quartiers populaires, interpellons vivement les politiciens élus, "issus de" nos quartiers et les candidats aux législatives
Loi sécurité : Nous habitants des quartiers populaires, interpellons vivement les politiciens élus, "issus de" nos quartiers et les candidats aux législatives

(3) in concreto : En droit, l'appréciation in concreto est celle qui fait état de la situation au moment des faits. Elle fait ainsi référence à une analyse concrète de la situation, s'appuyant sur les éléments liés à la cause de l'infraction. Ainsi, lors d'un procès pour violence, le juge va s'attacher à déterminer l'âge, le sexe, et la situation des personnes impliquées afin de déterminer au mieux la condamnation et les réparations dues à la victime.1

Contrairement à l'analyse in abstracto auquel elle s'oppose, l'appréciation in concreto des juges va s'attacher à chaque élément déterminant lorsqu'ils se sont produits. ( source : Wikipedia )

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