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Enfants de l'immigration, Français "issus de", sommes nous loyaux et cohérents vis à vis du passé ?

par A . Dadi 24 Juillet 2015, 20:01

 Enfants de l'immigration, Français "issus de", sommes nous loyaux et cohérents vis à vis du passé ?
La cohérence, la loyauté vis à vis de l'Histoire politique de l'immigration, nous demande, pour ne pas dire exige de nous habitants des quartiers populaires, Français "issus de".
De marquer une distance politique claire avec ces machines partisanes qui n'ont jamais travaillées pour l’intérêt réel des enfants issus de l'immigration.
Elles ont pour certaines à gauche, comme le parti socialiste et le parti communiste (version Vénissianne de Gerin and co), construit leur force politique, leur accaparement électoral de centres de pouvoirs politique sur le dos de l'immigration et de ses enfants citoyens Français.
A droite elles ont toujours été fidèle à elles même,accrochées à l'image d’Épinal d'une France du passé qui n'est plus,leurs nostalgiques du colonialisme les enfermant dans des réflexions rancies quant il s'agit de débats afférant à l'immigration, les "issus de", la communauté musulmane

Répréssion policiére meutriére, le crime contre l'Humanité d'octobre 1961

Arrestation dans la violence (plusieurs centaines de morts) des manifestants pacifiques Algériens-octobre 1961
Arrestation dans la violence (plusieurs centaines de morts) des manifestants pacifiques Algériens-octobre 1961
Il est temps (bientot trop tard si cela tarde trop) pour nous habitants des quartiers populaires, citoyens Français issus des 'immigrations (maghrébine, subsaharienne, d'Afrique centrale, de Turquie...), leurs amis concitoyen, sincères et convaincus.
Que la France pays multiculturel soit une réalité et que cela doit se traduire dans les faits à tout les échelons de la société ( économique,politique,culturel..), il est temps !
L'état catastrophique de la réalités de nos quartiers, qui de plus en plus sont plongés dans un chaos d'auto-destruction social, depuis des décennies, depuis toujours !
C'est à nous dans un esprit humaniste, de nous en sortir par nous même, en commençant par abandonner cette mentalité du colonisable si cher à Frantz Fanon, qui nous amène à des raisonnements politiques "schizophréniques", "hypocrites".
Ou l'on voit que dans "l'entre soi" du ghetto social que sont devenus nos quartiers, nous sommes d'accord et ceci pour une grande majorité des acteurs et ou intervenants "issus de" et leurs amis, dans ou sur le débat politique national et local ".
Pour faire le constat largement partagé officieusement, que les partis dominants dits de "gouvernance",à une échelle nationale, régionale et locale (PS, ex-UMP(car les vrais Républicains pour nous se sont les habitants, militants indépendants des quartiers!),PCF..).
Sont responsables de l'atomisation du tissu social et politique des Banlieues, aggravant même encore aujourd'hui la crise multi-dimensionnelles qui touche notre pays par des débats caricaturaux, des positionnements populiste simplistes et dangereux, en utilisant de façon presque permanente la stigmatisation sous différents prismes ( religieux,social, délinquance..), de la population des quartiers, généralement celle musulmane et souvent plus spécifiquement celle issue de l'immigration maghrébine.
Écrire cela ne veut pas dire nier la réalité, de la dérive de certains jeunes dans des comportements, agissements inacceptables,condamnables, allant même jusqu’à adhérer à des idéaux et combats mortifères..
Bien au contraire c'est faire preuve de gravité et de responsabilité vis à vis de cette jeunesse.
En voulant agir sur les causalités réelles sociétales, institutionnelles, politiques, d'un tel phénomène massif d'auto-destruction de tout un pan de la jeunesse de France, celle des quartiers populaires.
L’État de cette jeunesse, qu'on le reconnaisse ou pas, est le "fruit", le résultat, de dizaines d'années de gestion politique partisane de la population dite de banlieue .
Une RÉPUBLIQUE qui ne respecte plus la LIBERTÉ de chacun, qui ne traite pas sur un même plan d’ÉGALITE citoyenne tous ces enfants et dont l'idéal de FRATERNITÉ n'a jamais été le projet sociétale d'une certaines caste politique.
Ne peut fabriquée, par un tel fonctionnement discriminatoire, sur des populations fortement paupérisées, qu'un chaos social de cette sorte.
Nous voulons pousser, provoquer, soutenir un engagement citoyen populaire des quartiers.
Pour que cette jeunesse ne soit plus la victimes d'une casse sociale racialiste qui à trop perdurer, depuis plusieurs générations et qui est un terreaux fertile favorisant la délinquance, la violence extrême.
Plusieurs dizaines de crimes racistes mortels contre des jeunes issus de l'immigration dans les années 80, une folie meutriére s'empare

Plusieurs dizaines de crimes racistes mortels contre des jeunes issus de l'immigration dans les années 80, une folie meutriére s'empare

Extrait du film "Train d'Enfer"(1985),tiré d’une histoire vraie. Le 14 novembre 1983, un algérien de 26 ans, Habib Grimzi, est battu à mort et défenestré du train Bordeaux-Vintimille par trois jeunes candidats à l'engagement à la Légion étrangère.

L'un des trois agresseurs reconnaîtra ouvertement ne pas aimer "les Arabes".

" Quand je vois un Arabe, j'ai envie de lui taper dessus".

La dizaine de passagers n'avait esquissé aucun geste pour aider la victime, seuls quelques-uns accepteront de témoigner au procès qui se tiendra en 1986.

Tout ceci devrait se traduire par une structuration politique indépendante, représentative et respectueuse des diversités de nos quartiers (religieuses ou non, culturelles, politique..), avant-gardiste en terme de proposition, solution, façon de faire la politique, parce qu'étant les premiers concernés avec un diagnostique au plus prés de la réalité, parce que vécu.
Affiche de la Marche pour l'Egalité

Affiche de la Marche pour l'Egalité

Quelques "marcheurs" des Minguettes (de gauche à droite) : Farouk Sekkai, Djamel Attalah, Farid Arar
Quelques "marcheurs" des Minguettes (de gauche à droite) : Farouk Sekkai, Djamel Attalah, Farid Arar
Ils nous faut sortir de ce conditionnement mental, social, qui nous pousse à croire et que l'on nous "aide" à croire, à coup de débats politiques, de battages médiatiques, d'amnésie sur l'Histoire.
Que nous ne sommes pas capable, apte, murs politiquement pour nous rassembler et organiser dans le cadre républicain, notre indépendance citoyenne et politique, vis à vis de ces appareillages partisan (PS, UMP, PCF..).
Nous devons nous libérer de cette infantilisation politique de nos quartiers, de nous la population et plus particulièrement des Française issue de l'immigration.
Nous habitants de quartiers, si nous sommes unis, seront le seul véritable barrage politique à tout les extrémismes quel qu’ils soient.
Le seul moyen de mettre en sécurité politique, la population des quartiers prise entre les feux des haines qui en est déjà et en sera plus gravement victimes dans un futur proche si rien n'est fait.
Il nous faut mettre en mouvement une dynamique citoyenne démocratique et INDÉPENDANTE.
Elle est l'affaire de nous tous habitants, il ne faut pas que nous attendions, espérions encore, que les choses soient faites par ceux qui nous ont mis dans une telle situation catastrophique.
ICIVénissieux s'inscrit clairement dans l'Histoire politique de la France, dont nous revendiquons clairement notre filiation.
Celle d’être la "descendance" politiques :
Des esclaves et abolitionnistes de l'esclavage, de ceux qui ont portés la lutte contre le colonialisme, ont soutenus et lutté pour les Indépendances...
Des milliers de tirailleurs du Maghreb, d’Afrique occidentale et centrale qui se sont battus pour la France contre le nazisme ..
Des centaines de victimes d'octobre 1961, des victimes de crimes raciste des années 80..., de la marche pour l’Égalité...
l'Histoire de l'immigration, une Histoire de France.
A.Dadi
Le 27 octobre 2005, à Clichy-sous-Bois, Bouna Traoré et Zyed Benna, 15 et 17 ans, mouraient électrocutés dans le transformateur EDF dans lequel ils s'étaient réfugiés après une course-poursuite avec la police.

Le 27 octobre 2005, à Clichy-sous-Bois, Bouna Traoré et Zyed Benna, 15 et 17 ans, mouraient électrocutés dans le transformateur EDF dans lequel ils s'étaient réfugiés après une course-poursuite avec la police.

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